Notre statut est l’héritage d’un modèle social précurseur.
Il garantit un service public de qualité pour les usagers, et des garanties sociales de haut niveau pour les agents, en situation d’activité ou d’inactivité.
Le statut des IEG : des droits à protéger
En France, l’électricité et le gaz sont progressivement devenus vitaux et l’exigence d’une maîtrise publique s’est affirmée dès le début du XXe siècle.
Pour garantir le service public de la nation, le personnel obtient un statut grâce au ministre de la Production industrielle et ancien dirigeant de la CGT, Marcel Paul. Le 8 avril 1946 est adoptée la loi de nationalisation de l’électricité et du gaz et la création d’EDF-GDF. Le 22 juin de la même année, le Statut national du personnel des Industries Électriques et Gazières (IEG) est créé.
Dans la continuité revendicative du Front populaire, le statut élargit les acquis des conventions collectives, eux-mêmes obtenus après des dizaines d’années de lutte.
Notre statut est précurseur, notamment dans la reconnaissance de la pénibilité. Il s’oppose aux idéologies libérales qui visent à faire mourir tout le monde au travail… Les attaques récentes, en particulier sur son régime de vieillesse, démontrent à quel point il est urgent de le défendre !
Étendre et renforcer notre statut
Ces droits et ce statut sont le moteur de l’investissement permanent des agents des IEG. Ce statut est indissociable d’un service public moderne, performant et efficace. Il permet au personnel de participer à la vie des entreprises et limite fortement le dumping social.
Des droits nouveaux sont nécessaires et certains doivent évoluer dans différents domaines : les principes du statut national permettent des évolutions ! Construit à cheval entre le code du travail et de celui de l’énergie, il peut évoluer à travers différents outils législatifs (accords de branche, décret…).