COMPTE-RENDU CSE CENTRAL DU 25 AVRIL

UN PERO NI SOCIAL NI ÉCOLOGIQUE ET MAINTENANT DISCRIMINATOIRE !

La direction a mis en place début 2023 un Plan d’Epargne Retraite Obligatoire par capitalisation. Un système critiquable pour plusieurs raisons :

·        il vaudrait mieux renforcer la retraite par répartition en augmentant les salaires (ce qui augmente les pensions) ;

·        les agents n’ont pas le choix, ils sont obligés de cotiser (en plus de la cotisation employeur) alors que le rendement est faible et  ne garantit même pas de récupérer les sommes versées ;

·        le choix de la BNP Paribas est désastreux. L’action en justice d’associations environnementales contre la BNP commence à porter ses fruits (cf. Les Amis de la Terre). En effet, la BNP se distingue comme 1er financeur des entreprises responsables des « bombes carbone », ces sites d’extraction de pétrole, gaz et charbon super-émetteurs en CO2.

Suite à la réforme des retraites, les nouveaux agents statutaires (au régime général pour la retraite) n’ouvraient pas droit au dispositif. Comme les signataires ne se sont pas accordés sur la modification du texte, la direction a décidé de leur appliquer les dispositions de l’accord pour les non-statutaires qui excluent ceux gagnant moins du PASS (plafond annuel de la sécurité sociale), soit 46.368€ par an.

Ainsi, la plupart des nouveaux embauchés en exécution et maîtrise n’auront pas droit au PERO, même pas à la cotisation patronale ! Comment peut-on exclure précisément les salaires les plus bas, ceux qui auront les retraites les plus faibles calculées selon les règles du régime général ?!

Ce traitement discriminatoire entre agents est purement scandaleux.

NOUVELLE POLITIQUE VOYAGE : ÉCOLO MAIS PAS TROP

La nouvelle note vise à réduire les émissions de CO2 liées aux déplacements :

·        L’avion n’est autorisé que si la durée en train est supérieure à 4h (sauf dérogations),

·        Le train est à prioriser au-delà de 30 km,

·        Les véhicules électriques sont à prioriser à la location.

Même si la politique voyage ne représente que 2% des émissions totales de CO2, cela va dans le bon sens. Mais, pour se passer de l’avion, il faut surtout adapter les horaires des réunions, stages et chantiers de façon à pouvoir voyager en train sur le temps de travail. C’est prévu nous dit-on… à voir !

En revanche, le vélo est interdit pour les trajets professionnels, entre 2 sites RTE par exemple. La fibre écolo de la direction reste limitée.

Pas d’amélioration non plus dans la prise en charge des abonnements de transports en commun, qui ne favorise pas le combo train + vélo pour venir au travail.

Concernant l’hélicoptère, la direction n’a pas su nous dire si l’utilisation des hélicoptères RTE par les membres du directoire est conforme à la politique voyage… L’exemplarité au plus haut niveau de l’entreprise : faîtes ce que je dis, pas ce que je fais ! L’empreinte carbone de l’hélicoptère est plus du double de celle de l’avion.

PROJET IMMOBILIER NANCY

Le rapport d’expertise confirme les craintes d’une dégradation des conditions de travail : réduction des m² par agent bien en-dessous de la norme AFNOR, problèmes techniques (isolation, wifi, fenêtres, éclairage, casques individuels…), refus des bureaux électriques à hauteur variable, pas d’amélioration de l’espace restauration (« provisoire » qui dure !) etc.

Le CSEC a demandé à la direction de fournir des réponses correctives. À suivre

RÉAMÉNAGEMENT DU SIÈGE À TOULOUSE

Pour la CGT, le projet de macro-zoning du réaménagement des bâtiments Cépière et Lardenne pose questions sur plusieurs points :

·        La répartition des espaces de travail au vu des écarts entre les postes de travail et les effectifs. Les surfaces sont réduites dans certains services alors que d’autres parties du bâtiment restent disponibles ;

·        les mauvaises ambiances de travail (thermique, acoustiques, éclairage) ;

·        le manque de bulles et d’espaces de convivialité ;

·        l’absence d’aménagements pour l’accès des travailleurs handicapés ;

·        le phasage des différentes réorganisations afin de limiter les déménagements.

Pour la direction et la coalition majoritaire au CSEC tout va bien…

INTÉRESSEMENT : ERRATUM

Dans le compte-rendu du CSEC de mars, nous avions estimé la baisse de l’intéressement versé en 2024 à 3,5 Millions d’€. En fait, la direction a économisé 5 Millions (abondement compris) sur le dos du personnel.

Et cela pourrait se reproduire si les organisations syndicales ne s’y opposent pas fermement : la direction veut remettre les mêmes critères sécurité dans l’accord intéressement en cours de re-négociation !

 

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