La négociation du nouvel accord handicap a débuté en janvier et se terminera en mars.
Malgré le nombre record d’embauches à RTE, le taux minimum de 6% d’emploi de personnes en situation de handicap prévu par la Loi n’est toujours pas atteint.
Cette situation est inacceptable pour une entreprise de Service Public comme RTE qui a les moyens de le faire. Encore faut-il en avoir la volonté !
Ce n’est pas le seul point négatif puisque nos collègues en situation de handicap rencontrent des difficultés pour évoluer, et certains accusent même un retard de carrière.
La CGT n’entend pas se contenter d’un accord au rabais. Nous avons fait des propositions pour améliorer la situation de nos collègues :
- Faire la transparence sur leur évolution de carrière et créer un contingent spécial de NR pour corriger les situations anormales,
- Attribuer des NR supplémentaires avant le départ en inactivité afin de compenser les carrières réduites pour cause de handicap (1 NR pour 2 ans de réduction de carrière),
- Prise en charge des absences supérieures à 2h en lien avec le handicap.
En ce qui concerne le taux d’emploi, la CGT ne saurait signer un accord qui ne permettrait pas d’atteindre le taux minimum prévu par la Loi et le maintenir durablement.
Nous avons fait les propositions suivantes :
- Avoir un emploi dédié aux recrutements des personnes en situation de handicap pour augmenter les embauches statutaires et d’alternants,
- Signer des conventions avec des centres de formations spécialisés,
- Maintenir l’incitation à la déclaration RQTH via la possibilité de faire bénéficier à l’association de son choix d’un don de RTE,
- Former les managers et les tuteurs pour permettre un meilleur accueil et une meilleure insertion des personnes en situation de handicap.
La direction doit se donner les moyens d’un accord ambitieux. |