Nos propositions en termes de RSE

  1. OBTENIR DE NOUVEAUX DROITS SUR LES QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES
  • Pour pouvoir intégrer ces enjeux au quotidien dans notre travail, notamment dans notre formation continue en y intégrant pleinement les questions environnementales.
  • Limitée à un devoir de loyauté aux directives financières, la responsabilité professionnelle doit être réhabilitée et adossée à l’intérêt général, avec un droit de refus, d’alerte et de propositions alternatives pour faire primer l’éthique et la déontologie professionnelle. La responsabilité professionnelle doit se traduire par une responsabilité sociale et environnementale. Dans cet esprit, les agent·es doivent disposer d’un droit d’alerte technologique.
  1. SE RÉAPPROPRIER L’OUTIL DE PRODUCTION
  • Les Instances Représentatives du Personnel (IRP) doivent disposer de droits d’information élargis et de pouvoirs supplémentaires allant jusqu’au droit de veto et à la proposition de projets alternatifs, pour peser sur les orientations stratégiques de l’entreprise.
  • Les élu·es du personnel doivent bénéficier de davantage de moyens afin d’intégrer les nouvelles responsabilités en matière de contrôle environnemental en CSE : temps, formation et nombre d’élu·es doivent permettre de prendre cette nouvelle dimension en compte.
  1. L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE POUR RÉVOLUTIONNER LES MODES DE PRODUCTION ET DE CONSOMMATION

Le modèle des pays capitalistes consistant à épuiser les ressources d’un côté et accumuler les déchets de l’autre est suicidaire.

L’économie circulaire est un moyen de dépasser le productivisme et le consumérisme, sortir de l’obsolescence programmée des objets. L’objectif est de rendre le système productif compatible avec la biosphère tout en satisfaisant les besoins d’une population de plus en plus nombreuse.

L’économie circulaire exige :

  • L’approvisionnement durable, la prise en compte des impacts environnementaux et sociaux des ressources et matières premières utilisées, l’intégration du réemploi dans nos appels d’offres, en vue de pondérer les notes des entreprises candidates aux appels d’offre (achats).

Ex : demander des contrats de location pour une flotte de vélo à assistance électrique, mise à disposition de « téléphones propres ». Cela passera par un accompagnement à la pratique du vélo : comment rouler en sécurité ? Il faudra mettre en place une formation sur l’appli géovélo qui cartographie les pistes cyclables, apprendre à choisir un bon casque et à le mettre, communiquer sur le fait qu’il y a des douches et vestiaires à disposition, encourager le velotaf (trajet domicile-travail à vélo) e binôme ou trinôme pour encourager celles et ceux qui n’ont pas l’habitude, etc.

Ex : Promouvoir des « téléphones propres ».

  • L’écoconception et le développement du recyclage des matières utilisées, la limitation des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie d’un ouvrage.
  • La limitation des transports (avion exclusivement pour des voyages supérieurs à 3h en train), la mise en place de circuits courts et la réinternalisation de la production (sous-traitance)

Ex : Le développement de repas bio et végétariens ainsi que des filières courtes dans nos restaurants d’entreprise ou encore l’installation de potager sur chaque site (pour permettre à celles et ceux qui n’ont pas de jardin de se sensibiliser à la permaculture).

Ex : Exiger de Rte qu’il propose des véhicules propres et limite le recours aux SUV et 4×4 pour les activités spécifiques (ex : CTO, STH…).

  • L’allongement de la durée d’usage des produits par le recours à la réparation, à la vente ou à l’achat d’occasion, par le don, dans le cadre du réemploi et de la réutilisation.

Ex : réparation du matériel de bureau, vente ou don des matériels dont on se sépare lors des déménagements de site, don des ordinateurs lors des changements de flotte, etc.

  • La limitation et le recyclage des déchets.

Pour empêcher les effets de communication, l’économie circulaire doit faire l’objet d’une définition claire et de politiques incitatives de l’entreprise, notamment en termes d’accompagnement des agent·es.

  1. DIVERSIFIER NOTRE MIX ÉNERGÉTIQUE
  • La CGT, à travers son Programme Progressiste de l’Energie (PPE) fait des propositions.
  1. MISER SUR LA RECHERCHE
  • Augmenter les moyens humains et financiers pour la recherche sur les enjeux environnementaux et sociétaux.
  • Généraliser la comptabilité triple capital pour chaque politique (interne ou externe) de Rte : comptabilité économique, sociale et environnementale.
  1. REDUIRE NOTRE IMPACT ENVIRONNEMENTAL
  • Permettre de travailler sur 4 jours par semaine, voire généraliser les 32h : le ralentissement des rythmes de vie ayant été identifié comme gisement de sobriété énergétique.
  • Refaire l’isolation des logements et des bâtiments de Rte.
  • Faciliter le covoiturage entre agent·es (via un excel, une appli, une carte pour voir qui habite où…).
  • Permettre aux salarié·es, via le règlement intérieur, d’adapter leurs tenues en fonction de la météo. Ex : généralisation du pull l’hiver et du short l’été pour limiter l’utilisation du chauffage et de la climatisation.
  • Encourager le partage de biens entre agent·es (via par exemple un local) : bricothèque, ludothèque, appareils électroménagers, certains appareils électroniques etc… bref, tout ce qu’on utilise seulement quelques fois par an (par exemple, je veux faire une soirée cinéma à la maison avec les enfants : je n’achète pas de vidéoprojecteur mais j’en emprunte un)
  • Avoir une liste d’entreprises/banques ayant un bilan qui met en danger la biodiversité, l’environnement, l’habitabilité de la planète, et ne pas aller dans des projets où ces entreprises sont parties prenantes (exemple : on ne fait pas un partenariat sur le PERO avec une banque qui finance Total en Ouganda…)
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