La négociation salariale de branche qui se tient aujourd’hui est très mal engagée :
Cette position des employeurs, avant même la séance de négociation, est inacceptable ! Lors des négociations en entreprise, la direction de RTE nous dit que les NR n’ont pas vocation à couvrir l’inflation et à la branche, les employeurs renvoient aux mesures individuelles décidées en entreprise…Ce jeu de rôle n’est pas respectueux des agents qui œuvrent au quotidien pour assurer le service public de l’électricité. À la CGT, nous considérons que le Salaire National de Base doit compenser l’inflation (a minima). Mais si le SNB ne le fait pas, nous demanderons à RTE de prendre des mesures salariales générales, en plus des mesures individuelles, pour que personne ne perde du pouvoir d’achat. Les mesures salariales 2023 signées par la CGT (incluant le NR pour tous en 2023 et le second en 2025) ont permis des avancées mais ne suffisent pas à compenser les mauvais accords ou les décisions unilatérales des autres années. C’est pourquoi, la FNME-CGT revendique un rattrapage de 5% du SNB et une augmentation de 2% pour l’année 2025. À RTE, la masse salariale (comme l’ensemble des budgets) est réévaluée de l’inflation via le mécanisme de régulation du TURPE. Rien ne justifie que les agents payent l’addition ! Mais, nous ne sommes pas naïfs : seule la crainte des mouvements sociaux peut convaincre les employeurs à réellement négocier. LA CGT APPELLE LE PERSONNEL À SE MOBILISER ! |