Après une « expérimentation » pour les PO7, PO6 et PO5 managers, la direction étend cette année les nouveaux critères de RIP à tous les PO5 et PO4 managers.
La nouveauté consiste à fixer jusqu’à 40% d’objectifs de comportements, en plus des objectifs d’activité. C’est la mode à RTE d’évaluer les agents sur leur comportement plutôt que sur leur professionnalisme (cf. nouveaux GF référents) ! Pourtant, le sondage des managers (HC, PO7, PO6) qui ont testé le dispositif est un désaveu : seule une minorité pense avoir été plus objectif (36%) ou plus juste (42%) dans l’évaluation. Mais dixit la DRH : « ce n’est qu’un sondage, nous ne sommes pas en démocratie ». A l’évidence, l’ajout d’objectifs de comportements va rendre la RIP encore plus arbitraire. Cela générera du mal-être chez les agents évalués, comme chez les managers évaluateurs à qui on demande de classer leurs collègues selon des critères non objectivables. Mais le directoire s’en moque, il mise sur la politique de la carotte et du bâton pour faire adhérer les agents à leur vision de l’entreprise. La direction prévoit d’ailleurs d’étendre le dispositif à l’ensemble des PO, peut-être dès l’année prochaine. Ne nous laissons pas mettre en concurrence les uns avec les autres ! La CGT revendique de remplacer la RIP par un 14ème mois, pour réduire les inégalités salariales et améliorer la qualité de vie au travail. |