Les élus CGT en CSE sont consultés ce jour sur le micro-zoning de Lil’Up.
Lil’Up …., ça commençait bien, belle situation géographique, de l’espace lors du macrozoning, tout laissait à penser que la direction de RTE allait enfin se soucier de la santé et du bien-être au travail des salariés. Et puis vint la désillusion, après avoir annoncé aux ambassadeurs qu’ils allaient, avec leurs équipes respectives, définir leur espace de travail. La réalité les a très vite rattrapés. Le cahier des charges annoncé tardivement allait leur faire réaliser qu’ils n’avaient aucune latitude. C’est finalement le côté néfaste de la participation collaborative qui a été mis en évidence. • Pas de porte ni de cloison séparative, • Des espaces de 4 bureaux minimum (pas d’espace individuel) • Peu de rangement, un caisson • Surface par salarié réduite à 6 m² environ • 250 places de parking pour 520 salariés à l’horizon 2026 (sans compter les places réservées aux prestataires, aux véhicules de service, …).
Les représentants CGT de l’ensemble des métiers sur la région Lilloise ont réclamé le référentiel des environnements de travail en vigueur à RTE. Cette demande a été exprimée en vie de site, la direction n’a jamais transmis ces documents.
Les élus CGT rappellent les articles du code du travail suivants : • Obligation de l’employeur à protéger la santé physique et mentale des salariés (L4121-1) • Le premier principe de prévention est d’éviter le risque (L4121-2). (Ces articles sont à votre disposition sur simple demande)
Pour autant, l’employeur fait abstraction : • Du bruit ambiant et de l’impossibilité de concentration sur le lieu de travail • Du sentiment d’être surveillé, voire épié • Des préconisations de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) sur la surface des bureaux (10m2 minimum pour un bureau individuel, 11m2 par personne pour un bureau collectif et 15m2 si l’activité principale nécessite une communication verbale) • De l’absence de discrétion lors d’échanges spontanés avec son manager
La CGT émet par conséquent un avis défavorable sur le micro-zoning de Lil’Up.Les salariés, ne se sentent pas écoutés, comprennent que la Direction fera fi de leurs demandes, n’ont plus d’autres choix que de demander des solutions palliatives telles que : • Des casques atténuateurs de bruit équipés de micros pour les échanges téléphoniques et Teams • Des claviers et souris silencieux • D’éventuelles possibilités de cloisons séparatives des bureaux • Une prise en charge à 100% des abonnements des transports en commun. • La prise en charge des frais de parking public lors de l’absence de place dédiée aux salariés RTE • Une aide à l’achat d’équipement de mobilité douce La CGT ne peut cautionner l’obstination de la direction, qui pour nous, dégrade toujours un peu plus la santé et le bien-être des salariés des FC. |